[Salutations à vous jeunes aventuriers. Je viens en cette chaude saison vous déposer mon parchemin de condidature, en espérant vous convaincre !
Ma condidature se composera en deux parties, mon histoire RP et ensuite, une brève présentation de mon personnage...
Eh Bien que me reste-t-il à vous souhaiter ? Bonne lecture ! Et ne dormez pas é_è.]
[Le 23 Juinssidor 642...]Le soleil inondait la plaine. C'était un été particulièrement clément : l'herbe, encore d'un vert vif, ondulait autour des murs de la cité comme les vagues d'une mer tranquille.
Installé sur la terrasse au sommet de la tour, Shuujin goûtait le vent du matin. C'était le point le plus élevé d'Amakna, et c'est de là qu'on jouissait du plus beau panorama de la vallée qui se déroulait sur des milles et des milles, à perte de vue. La cité, avec ses cinquantes étages d'habitations et de boutiques, dominait cette étendue sans limites : une unique tour, immense, qui abritait une métropole de quinze mille personnes, entassées sur ses mille pieds de hauteur.
Shuujin aimait rester ici seul, laissant la brise jouer entre ses os brillants et pleins de calcium.
Il s'asseyait sur une pierre les jambes croisées, les yeux fermés, ses dagues à la taille, comme le font les vrais guerriers. Quand il était ainsi tout là-haut, il se sentait apaisé. Il pouvait se concentrer sur lui-même sur ses pensées les plus secrètes et sur cette vague mélancolie qui l'étreignait parfois, ce long murmure qui s'élevait de temps à autre du fond de son âme.
Mais ce jour-là, ce murmure fut plus présent et plus insistant que jamais, ce qui dérangea très vite ce jeune aventurier et l'obligea à quitter ses pensées et son contact avec la Nature.
En ouvrant les yeux, il remarqua que le murmure au fond de son âme n'était pas celui de d'habitude, mais c'était un cri fort provenant d'un Ami des Roches, un Enutrof qui passait son temps à la criée, surement pour une vente rapide ou une propagonde.
Mais soudain, Shuujin entendit quelques mots qui l'attirèrent : Recrutement... Ordre... Guilde...
Ces mots furent très révélateur, et ce fut l'intrigue et la curiosité qui se manifestaient, obligeant Shuujin à se déplacer pour aller s'informer de plus près.
Une fois à la portée de l'Enutrof, et après une longue discussion, Shuujin fut submergé par l'enthousiasme car pour une fois, une Guilde l'intéréssait et c'était aussi une occasion pour lui de quitter le monde solitaire dans lequel il vivait depuis longtemps...
A la nuit tombée... Shuujin sortit un parchemin et griffonna quelques lettres dessus :
"Chers Aventuriers de l'Ordre du Rawl Plé,
Cette lettre n'aurait jamais dû voir le jour mais encore une fois, la vie nous joue des surprises... Je postule donc dans vos rangs, alors je me suis éxecuté en ésperant vous convaincre, voici ce qu'il faut savoir sur moi...
Il y a bien longtemps... Il y avait du sang partout. Dans l'air régnaient son odeur métallique et un silence lourd, absolu.
Pas un souffle de vent, pas une voix ni un chant d'oiseau dans le bruissement des feuilles des arbres. Seulement l'immobilité de la mort.
Meitsan avait porté sa main à sa bouche :
- Il est arrivé jusqu'ici...
Les petits poings de Rustik se serrèrent sur les plis de son long vêtement. Dans ses yeux brillait la haine :
- Ca ne finira jamais !
Les deux vagabonds avaient commencé à faire le tour des cadavres étendus sur le sol et des maisons de ce village exterminé à coups d'épée. Ils marchaient, hébétés comme dans un rêve, se forçant à regarder ce que leurs yeux voulaient fuir : Partout, ce n'était que des visages tordus par la douleur, des yeux grands ouverts sur l'inconnu, des corps abandonnés sur le sol.
Et puis, un son, si ténu qu'on l'aurait cru le fruit de l'imagination.
Meitsan s'était retournée brusquement, tous les sens aux aguets. Pendant quelques secondes elle n'avait entendu qu'un silence assourdissant. Et puis de nouveaux cette faible plainte. Elle s'était mise à chercher parmi un tas de cadavres.
- Qu'y a-t-il ? avait demandé Rustik.
-Une voix ! Il doit se trouver quelqu'un qui n'est pas mort !
Meitsan avait continué à soulever les corps : Le son se fit plus clair. Ce n'était pas un gémissement de douleur, ni les pleurs étouffés et désespérés d'un survivant ; c'était un cri fort et plein de vie : le vagissement d'un bébé.
Sous le cadavre d'une femme Meitsan avait aperçu un bout de tissu qui se soulevait faiblement. Elle avait écarté le corps sans vie avec délicatesse. C'était une très jeune femme, presque une enfant, touchée à l'épaule par un coup de hache.
Elle avait dans les bras un nouveau-né qui poussait des cris véhéments, comme le font les bébés lorsqu'ils ont faim ou qu'ils veulent être changés. Meitsan l'avait soulevé et avait retiré le linge taché de sang qui l'enveloppait : c'était un petit garçon. Il était indemne.
Rustik s'était approché :
-Il est blessé ?
Il était toujours ainsi : directe, et d'une froideur qui le faisait paraître insensible. C'est juste que lorsqu'il parlait de la guerre entre Brakmar et Bonta, ses yeux s'éclairaient d'une lumière sombre et terrible.
Meitsan regardait l'enfant, incrédule : comme la vie pouvait-elle surgir ainsi, pure et imperturbable, du sein de la mort ?
- On dirait qu'il va bien ...
- Tu vois quelque chose ? avait demandé Meitsan, bouleversée.
- Un enfant sain et sauf au milieu des cadavres est un signe. Je dois consulter mes cartes, et après je pourrai te dire...
Meitsan s'était relevée et s'était mise à bercer le petit, lui murmurant de paroles douces pour le calmer.
Rustik avait jeté un regard autour de lui, les Landes de Sidimote sont maintenant que le résultat d'une guerre acharnée :
- Nous n'avons plus rien à faire ici. Il vaut mieux ne pas nous attarder : Les soldats peuvent revenir d'un moment à l'autre. Couvre l'enfant pour qu'on ne le voie pas. Nous rentrons à Amakna.
Meitsan avait obéi, et les deux vagabonds avaient quitté le village.
C'est à mes 16 ans que mes parents adoptifs m'ont racontés cette histoire, le reste de mon enfance, je l'ai vécu à Amakna autour d'une population de paix et sous le règne d'Allister.
Voici quelques informations supplémentaires... *Pseudonyme : Shuujin.
*Cercle de puissance : 192.
*Métiers : Maître artisan, plusieurs métiers à disposition.
*Anciennes guildes : Une nuit sans cauchemars, Stay Inside, les Chevaliers de la Wonde et bien d'autres...
*Titre : Fils des Ténèbres et Chevalier du désespoir.
*Elément d'attaque : La Terre et l'Air.
* Equipements : Future Panopelie de la Fuji Giverfoux.
Shuujin remit le parchemin à un Tofu voyageur dans le but d'avoir une réponse rapide à sa demande et de rejoindre depuis longtemps une patrie différente des autres.
Salutations.
Shuujin.